1. Quels sont les différents types de trafics et qui en sont les victimes ?
Nous allons dans un premier temps étudier l'organisation et le fonctionnement du commerce de l'être humain, il s'agit donc de s’intéresser aux différents types de trafics et aux victimes. Dès lors la
traite des humains démarre dès le recrutement, l'enlèvement, le
transport et l’hébergement de personnes, pour les contraindre à
des services ou des activités forcés contre leur volonté. Il
s'agit le plus souvent de femmes et d'enfants que l'on oblige à
travailler dans le commerce du sexe. Toutefois, il ne faut pas
oublier les personnes exploitées comme travailleurs agricoles,
domestiques ou autres.
• La prostitution
L'exploitation
sexuelle est en effet la forme de traite des êtres humains la plus
communément détectée par les autorités nationales. Aujourd’hui,
les personnes qui se prostituent font partie de toutes couches
sociales et de toutes origines. Ce sont des garçons, des filles,
des mineurs, des majeurs, des français, des étrangers… Ces
personnes sont obligées de subvenir aux besoins de leurs familles.
En raison du manque de travail et de sa précarisation, les femmes
(mais pas seulement) sont vulnérables et n'ont souvent pas le choix
de trouver une autre source de revenus que la prostitution. Il est vrai que poussées
par la précarité ou la pauvreté, un grand nombre de jeunes femmes
cèdent aux promesses et aux pressions des rabatteurs qui les
attirent dans les réseaux de prostitution organisés dont elles ont
du mal à s'extraire.
Selon le Rapport d'information de l'Assemblée Nationale de 2013, la prostitution de rue en France est estimée autour de 40 000 personnes. Mais une autre partie reste invisible, notamment celle que l’on trouve sur Internet, dans des bars à hôtesses, salons de massage et la prostitution étudiante plus occasionnelle.
Selon un rapport mondial sur l'exploitation sexuelle publié en 2012 par la Fondation Scelles, entre 40 et 42 millions de personnes se prostituent dans le monde, et 75% d'entre elles ont entre 13 et 25 ans. Neuf personnes sur dix dépendent d'un proxénète. En France, 30 réseaux sont démantelés chaque année.
Toujours selon la Fondation Scelles, il y aurait au Mexique entre 450 000 et 500 000 prostituées dont 70 000 à 100 000 seraient des enfants.
Les statistiques démontrent que depuis quelques années, les garçons sont de plus en plus nombreux à se prostituer. On a aussi remarqué que la prostitution des étrangers s’est beaucoup développée. 80 à 90% des prostitués sont d'origines étrangères selon les autorités. La majorité d’entre eux viennent des pays de l'Est et d'Afrique noire. Les immigrants, dépourvus de soutien social sont donc de faciles proies pour les proxénètes.
Des réseaux de traites des humains organisent le trafic de ces victimes. On leur promet un travail, une formation, des cours de langue ou on les enlève, on les drogue, on abuse d'eux et on les met sur le trottoir de force. Les femmes représentent deux-tiers des victimes de la traite dans le monde, elles sont violées, droguées, séquestrées, battues ou menacées de violence. Leurs passeports sont confisqués, elles subissent des chantages, et sont trompées par de fausses promesses d'emploi.
Les principales causes du développement de ces trafics restent l’analphabétisme, l’effondrement des valeurs morales, le racisme et la discrimination ethnique, la pauvreté, économie exsangue, le chômage…
Les hommes et les garçons sont aussi victimes de la traite des êtres humains, sous différentes formes: travail forcé, mendicité forcée, enfants-soldats et exploitation sexuelle. La proportion d'hommes est significativement inférieure, pour plusieurs raisons, notamment le fait que pendant des années, la législation de lutte contre la traite dans le monde était axée sur la traite des femmes et des enfants ou la traite à des fins d'exploitation sexuelle.
Ce phénomène risque encore de s'aggraver car, en période de crise, les gens cherchent désespérément une issue à des situations matérielles souvent catastrophiques et sont prêts à tout pour s’en sortir. Elles deviennent les proies des trafiquants.
Selon le Rapport d'information de l'Assemblée Nationale de 2013, la prostitution de rue en France est estimée autour de 40 000 personnes. Mais une autre partie reste invisible, notamment celle que l’on trouve sur Internet, dans des bars à hôtesses, salons de massage et la prostitution étudiante plus occasionnelle.
Selon un rapport mondial sur l'exploitation sexuelle publié en 2012 par la Fondation Scelles, entre 40 et 42 millions de personnes se prostituent dans le monde, et 75% d'entre elles ont entre 13 et 25 ans. Neuf personnes sur dix dépendent d'un proxénète. En France, 30 réseaux sont démantelés chaque année.
Toujours selon la Fondation Scelles, il y aurait au Mexique entre 450 000 et 500 000 prostituées dont 70 000 à 100 000 seraient des enfants.
Les statistiques démontrent que depuis quelques années, les garçons sont de plus en plus nombreux à se prostituer. On a aussi remarqué que la prostitution des étrangers s’est beaucoup développée. 80 à 90% des prostitués sont d'origines étrangères selon les autorités. La majorité d’entre eux viennent des pays de l'Est et d'Afrique noire. Les immigrants, dépourvus de soutien social sont donc de faciles proies pour les proxénètes.
Des réseaux de traites des humains organisent le trafic de ces victimes. On leur promet un travail, une formation, des cours de langue ou on les enlève, on les drogue, on abuse d'eux et on les met sur le trottoir de force. Les femmes représentent deux-tiers des victimes de la traite dans le monde, elles sont violées, droguées, séquestrées, battues ou menacées de violence. Leurs passeports sont confisqués, elles subissent des chantages, et sont trompées par de fausses promesses d'emploi.
Les principales causes du développement de ces trafics restent l’analphabétisme, l’effondrement des valeurs morales, le racisme et la discrimination ethnique, la pauvreté, économie exsangue, le chômage…
Les hommes et les garçons sont aussi victimes de la traite des êtres humains, sous différentes formes: travail forcé, mendicité forcée, enfants-soldats et exploitation sexuelle. La proportion d'hommes est significativement inférieure, pour plusieurs raisons, notamment le fait que pendant des années, la législation de lutte contre la traite dans le monde était axée sur la traite des femmes et des enfants ou la traite à des fins d'exploitation sexuelle.
Ce phénomène risque encore de s'aggraver car, en période de crise, les gens cherchent désespérément une issue à des situations matérielles souvent catastrophiques et sont prêts à tout pour s’en sortir. Elles deviennent les proies des trafiquants.
• Trafic d'organes
Il
ne faut pas confondre trafic et dons d'organes. En effet, certaines
personnes vendent parfois volontairement leurs organes dans certains
pays. Dans la plupart des pays d'Europe et d'Amérique du nord il
existe une législation interdisant le commerce d'organes mais ceci
n'est pas le cas dans le reste du monde.
Le trafic d'organes humains est un phénomène planétaire bien réel. Il comprend le prélèvement sur des personnes vivantes ou décédées, la conservation ou l'utilisation d'un organe ou d'un tissu humain.
C'est un commerce illégal, souvent clandestin. Il est dirigé par des réseaux mafieux criminels international qui ont repéré ce trafic lucratif. Ils font pression sur des personnes en situation de pauvreté extrême, particulièrement dans les pays pauvres, pour les inciter à vendre leurs organes. Des humains sont vendus comme pièces détachées pour répondre à la demande de riches malades en attente de transplantations d’organes.
Cependant la problématique du trafic d’organes se rapporte le plus souvent à des démarches volontaires de personnes pauvres qui souhaitent tirer un bénéfice économique de cette opération médicale. Le prélèvement sans le consentement de la victime semble être assez rare. La traite des êtres humains couvre les hypothèses où des prélèvements illégaux d’organes sont effectués sur des personnes vivantes. Il peut s’agir d’organes doubles comme les reins, les lobes pulmonaires ou des organes dont on ne prélève qu’un segment, par exemple le foie.
Le succès des transplantations d’organes ne se dément pas, tandis que se creuse nettement l’écart entre l’offre et la demande. En raison de la pénurie chronique d’organes, 15 à 30 % des patients inscrits sur les listes d’attente décèdent avant d’avoir pu bénéficier d’une greffe. La recherche médicale a démontré qu’une greffe de rein augmente les chances de survie des patients. L’obtention d’organes à partir de donneurs décédés, mais surtout de donneurs vivants, est très limitée et strictement réglementée en Europe. Rien qu’en Europe occidentale, 120 000 patients sont régulièrement en dialyse, et près de 40 000 patients attendent une greffe de rein. Le délai pour obtenir une greffe devrait atteindre près de 10 ans en 2010. Ces pénuries correspondent à une diminution constante du nombre de donneurs en état de mort cérébrale, du fait, notamment, de la réduction des accidents de circulation.
Le trafic d'organes humains est un phénomène planétaire bien réel. Il comprend le prélèvement sur des personnes vivantes ou décédées, la conservation ou l'utilisation d'un organe ou d'un tissu humain.
C'est un commerce illégal, souvent clandestin. Il est dirigé par des réseaux mafieux criminels international qui ont repéré ce trafic lucratif. Ils font pression sur des personnes en situation de pauvreté extrême, particulièrement dans les pays pauvres, pour les inciter à vendre leurs organes. Des humains sont vendus comme pièces détachées pour répondre à la demande de riches malades en attente de transplantations d’organes.
Cependant la problématique du trafic d’organes se rapporte le plus souvent à des démarches volontaires de personnes pauvres qui souhaitent tirer un bénéfice économique de cette opération médicale. Le prélèvement sans le consentement de la victime semble être assez rare. La traite des êtres humains couvre les hypothèses où des prélèvements illégaux d’organes sont effectués sur des personnes vivantes. Il peut s’agir d’organes doubles comme les reins, les lobes pulmonaires ou des organes dont on ne prélève qu’un segment, par exemple le foie.
Le succès des transplantations d’organes ne se dément pas, tandis que se creuse nettement l’écart entre l’offre et la demande. En raison de la pénurie chronique d’organes, 15 à 30 % des patients inscrits sur les listes d’attente décèdent avant d’avoir pu bénéficier d’une greffe. La recherche médicale a démontré qu’une greffe de rein augmente les chances de survie des patients. L’obtention d’organes à partir de donneurs décédés, mais surtout de donneurs vivants, est très limitée et strictement réglementée en Europe. Rien qu’en Europe occidentale, 120 000 patients sont régulièrement en dialyse, et près de 40 000 patients attendent une greffe de rein. Le délai pour obtenir une greffe devrait atteindre près de 10 ans en 2010. Ces pénuries correspondent à une diminution constante du nombre de donneurs en état de mort cérébrale, du fait, notamment, de la réduction des accidents de circulation.
Le
trafic d’organes des enfants est aussi de plus en plus fréquent.
Pour se sortir des conditions de vie dans lesquelles ils vivent,
certains enfants sont prêts à vendre un de leur rein contre une
somme d’argent.
• Le trafic de clandestins
Le
passage de clandestins et la traite des personnes sont deux sujets
très controversés et les plus difficiles à gérer en matière de
migration et de droits de la personne.
Pour échapper aux guerres, aux persécutions, à la misère, à un avenir fermé, les migrants africains ou asiatiques choisissent de fuir leur pays et payent des réseaux de passeurs pour entrer dans l'espace européen. Ces entrées illégales mais volontaires sont devenues des enjeux majeurs des débats politiques d'aujourd'hui.
Dans le passage de clandestins, quelqu’un organise l’entrée illégale d’un migrant dans un pays, généralement contre rémunération ou produit et vends de faux papiers et autres documents d’immigration. Dans les deux cas, ces migrations internationales illégales intéressent vivement les autorités frontalières.
Contrairement au passage de clandestins, la traite des personnes n’est pas nécessairement internationale : ces victimes peuvent venir de l’étranger, mais aussi être transportées d’une province à l’autre, voire d’une ville à l’autre.
Certains migrants clandestins doivent payer leur passeur et sont contraints de travailler pour rembourser leur dette. Des travailleurs du sexe migrants consentants sont parfois obligés, alors qu’ils ne s’y attendaient pas, à travailler dans des conditions d’exploitation. C’est là que la migration clandestine aboutit à des conditions abusives.
Si la pauvreté est un facteur ayant un rôle considérable dans la traite des êtres humains, il ne faut pas oublier qu'elle va de pair avec d'autres éléments qu'on ne doit pas oublier. Les régimes politiques totalitaires et le non-respect des droits de l'Homme dans les pays touchés ont un effet détériorant sur les conditions de vie. Malgré différentes révolutions en Afrique, beaucoup de pays sont encore des états totalitaires déguisés en républiques : les événements en République Démocratique du Congo en sont un exemple. Le respect des droits de l'Homme dans ces pays est majoritairement bafoué et la corruption présente (non seulement en Afrique, aussi en Europe de l'Est et en Asie). De ce fait, l'accumulation de la pauvreté et des régimes politiques instables, rendent les habitants des proies plus accessibles aux trafiquants. Il existe un lien entre la pauvreté et le trafic humain, dans les régions où la pauvreté est plus élevée, le trafic l'est souvent aussi. Partout à travers le monde, les pays ayant les conditions de vie les plus mauvaises (pauvreté, chômage, SIDA etc...) sont les pays les plus propices à être victimes de la traite humaine.
Pour échapper aux guerres, aux persécutions, à la misère, à un avenir fermé, les migrants africains ou asiatiques choisissent de fuir leur pays et payent des réseaux de passeurs pour entrer dans l'espace européen. Ces entrées illégales mais volontaires sont devenues des enjeux majeurs des débats politiques d'aujourd'hui.
Dans le passage de clandestins, quelqu’un organise l’entrée illégale d’un migrant dans un pays, généralement contre rémunération ou produit et vends de faux papiers et autres documents d’immigration. Dans les deux cas, ces migrations internationales illégales intéressent vivement les autorités frontalières.
Contrairement au passage de clandestins, la traite des personnes n’est pas nécessairement internationale : ces victimes peuvent venir de l’étranger, mais aussi être transportées d’une province à l’autre, voire d’une ville à l’autre.
Certains migrants clandestins doivent payer leur passeur et sont contraints de travailler pour rembourser leur dette. Des travailleurs du sexe migrants consentants sont parfois obligés, alors qu’ils ne s’y attendaient pas, à travailler dans des conditions d’exploitation. C’est là que la migration clandestine aboutit à des conditions abusives.
Si la pauvreté est un facteur ayant un rôle considérable dans la traite des êtres humains, il ne faut pas oublier qu'elle va de pair avec d'autres éléments qu'on ne doit pas oublier. Les régimes politiques totalitaires et le non-respect des droits de l'Homme dans les pays touchés ont un effet détériorant sur les conditions de vie. Malgré différentes révolutions en Afrique, beaucoup de pays sont encore des états totalitaires déguisés en républiques : les événements en République Démocratique du Congo en sont un exemple. Le respect des droits de l'Homme dans ces pays est majoritairement bafoué et la corruption présente (non seulement en Afrique, aussi en Europe de l'Est et en Asie). De ce fait, l'accumulation de la pauvreté et des régimes politiques instables, rendent les habitants des proies plus accessibles aux trafiquants. Il existe un lien entre la pauvreté et le trafic humain, dans les régions où la pauvreté est plus élevée, le trafic l'est souvent aussi. Partout à travers le monde, les pays ayant les conditions de vie les plus mauvaises (pauvreté, chômage, SIDA etc...) sont les pays les plus propices à être victimes de la traite humaine.