2. A qui profite ce marché ?
De
nos jours, le trafic humain est monnaie courante, à tel point qu’il
représente l’une des trois activités criminelles les plus
lucratives au monde, après le trafic illégal de drogues et d’armes.
Le trafic humain repose sur la traite d’êtres humains et sur leur
exploitation par des criminels dans le but d’en retirer un profit
financier.
La demande est créée par des clients qui achètent des produits, des services, ou des personnes dans le cas de l’industrie du sexe Ils pourraient inclure les clients de l'industrie du sexe, les sociétés qui sous-traitent à des ateliers clandestins et les consommateurs qui achètent des marchandises bon marché produites par le travail de personnes trafiquées. A l'échelle mondiale, certains pays sont principalement des receveurs de personnes trafiquées et agissent donc en tant qu'agents de demande.
Le désir de profiter de marchandises et de services y compris des services sexuels bon marché est à la base de la demande, allié à une indifférence face aux conditions de trafic dont le client profite. Quelques clients sont entièrement conscients de la nature exploitatrice de leurs actions, comme beaucoup de clients de l’industrie du sexe ou de sociétés qui sous-traitent à des ateliers clandestins, tandis que d'autres peuvent avoir omis de s'informer de la source des produits qu'ils achètent. Dans un contexte international, certains pays peuvent profiter d’un revenu d'impôts accru, des fruits du tourisme sexuel, ou d'autres sources de revenus associées à l’exploitation de victimes du trafic humain à l’intérieur de leurs frontières.
La demande est créée par des clients qui achètent des produits, des services, ou des personnes dans le cas de l’industrie du sexe Ils pourraient inclure les clients de l'industrie du sexe, les sociétés qui sous-traitent à des ateliers clandestins et les consommateurs qui achètent des marchandises bon marché produites par le travail de personnes trafiquées. A l'échelle mondiale, certains pays sont principalement des receveurs de personnes trafiquées et agissent donc en tant qu'agents de demande.
Le désir de profiter de marchandises et de services y compris des services sexuels bon marché est à la base de la demande, allié à une indifférence face aux conditions de trafic dont le client profite. Quelques clients sont entièrement conscients de la nature exploitatrice de leurs actions, comme beaucoup de clients de l’industrie du sexe ou de sociétés qui sous-traitent à des ateliers clandestins, tandis que d'autres peuvent avoir omis de s'informer de la source des produits qu'ils achètent. Dans un contexte international, certains pays peuvent profiter d’un revenu d'impôts accru, des fruits du tourisme sexuel, ou d'autres sources de revenus associées à l’exploitation de victimes du trafic humain à l’intérieur de leurs frontières.
• Qui sont les trafiquants ?
Les
trafiquants tirent profits de leur activité en exploitant les
personnes trafiquées de différentes manières. Il
s’agit d'une activité criminelle en pleine expansion depuis vingt
ans. En effet, la mondialisation des échanges et des flux
migratoires a incité de plus en plus de groupes mafieux à se lancer
dans ce trafic aussi horrible que lucratif.
Le proxénète est l'acteur du proxénétisme. Le proxénétisme est le fait de tirer des revenus de la prostitution d'autrui. D'autre part, recourir à la prostitution est rarement un choix fait de plein gré ou prémédité. En effet, plusieurs mécanismes poussent les jeunes (par exemple) à la prostitution. Pour les personnes en grandes difficultés, la rencontre avec le milieu de la prostitution est donc une solution de facilité, une solution d'obtenir de l'argent facilement. Ces victimes de la misère sociale louent leurs corps comme un outil de travail.
Le proxénète est l'acteur du proxénétisme. Le proxénétisme est le fait de tirer des revenus de la prostitution d'autrui. D'autre part, recourir à la prostitution est rarement un choix fait de plein gré ou prémédité. En effet, plusieurs mécanismes poussent les jeunes (par exemple) à la prostitution. Pour les personnes en grandes difficultés, la rencontre avec le milieu de la prostitution est donc une solution de facilité, une solution d'obtenir de l'argent facilement. Ces victimes de la misère sociale louent leurs corps comme un outil de travail.
• Quelques exemples d'organisations mafieuses
La
mafia japonaise est une des plus grandes organisations criminelles
mondiales.
Le clan des Yamaguchi
( plus
connus sous le nom de Yakuzas )
ne serait rien sans la volonté d'un homme : Kazuo Taoka. Aujourd'hui
ils seraient près de 85 000 présents internationalement,
spécialisés dans tout ce qui touche de près ou de loin à
l'illégalité
Le
Solntsevskaya Bratva
est une grande organisation mafieuse russe.
En
quelques années, Sergei Mikhailov, a fait de la Solntsevskaya une
des organisations criminelles les plus puissantes au monde.
Aujourd’hui,
la
Cosa Nostra
est l’organisation criminelle la plus importante mais aussi la plus
influente d’Europe. Elle possède des divisions en Allemagne, en
France, en Suisse, en Grande-Bretagne, en Russie, au Canada et aux
Etats-Unis. Elle comporte près de 1 700 familles et un peu près 50
000 membres. A la tête de cette Mafia, on trouve un conseil qui
supervise et coordonne les activités de ses différentes familles.
La Cosa Nostra avait autre fois des règles d’honneur très
strictes comme le fait de ne pas s’en prendre aux femmes et aux
enfants, l’adultère et le proxénétisme étaient également
bannis. Mais la plupart de ces principes ont été délaissés dans
le but de faire face à la concurrence d’autres organisations
mafieuses, moins à cheval sur ces principes.
• Combien rapporte ces trafics ?
Nous
n'avons pas de chiffre précis sur le montant que génère le trafic
d'êtres humains car c'est un marché caché qui engendre une
économie souterraine.
En Europe, la traite des êtres humains est l'une des activités illicites les plus lucratives: elle rapporterait plus de 3 milliards d'euros par an aux mafias européennes.
Une personne prostituée qui fait une dizaine de passes par jour rapporte entre 70 000 et 150 000 euros par an à son proxénète. Avec six ou sept personnes prostituées, il dépasse donc le million d’euros de revenus annuels.
Avec un profit annuel mondial estimé à 32 milliards de dollars, la traite des êtres humains compte parmi les crimes les plus indignes, violant la dignité et les droits fondamentaux des personnes.
En Europe, la traite des êtres humains est l'une des activités illicites les plus lucratives: elle rapporterait plus de 3 milliards d'euros par an aux mafias européennes.
Une personne prostituée qui fait une dizaine de passes par jour rapporte entre 70 000 et 150 000 euros par an à son proxénète. Avec six ou sept personnes prostituées, il dépasse donc le million d’euros de revenus annuels.
Avec un profit annuel mondial estimé à 32 milliards de dollars, la traite des êtres humains compte parmi les crimes les plus indignes, violant la dignité et les droits fondamentaux des personnes.